mardi 8 février 2011

histoire du mezoued

Le mezoued est longtemps ignoré par les instances culturelles officielles qui valorisent les formes de musique arabe classique au détriment de la musique populaire. Il se diffuse toutefois dans la culture urbaine des couches défavorisées et déracinées par l'exode rural. Il est alors vu comme l'expression d'un mal-vivre et d'une défiance vis-à-vis de la culture dominante, s'inscrivant volontiers contre les codes de la bienséance en adoptant un langage argotique et en traitant de thèmes provocateurs voire grivois ; ses plus sévères critiques associent le mezoued au zendali, réputé comme le chant des taulards. Un peu plus tard, il fait son apparition dans le sud du pays, plus précisément à Djerba, où c'est le chanteur folklorique Hbib Jbali qui s'illustre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire